Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit, le début du premier article de la charte universelle des droits de l’homme. Une vérité fondamentale qui est le fondement de plusieurs réformes modernes et de notre système de liberté. Un concept que je crois demeure fondamentale à notre société et àà notre avenir. Par contre je me demande si nous n’oublions pas la totalité de la phrase pour ne nous arrêter qu’à tous les êtres humains naissent égaux.
Je m’explique, s’arrêter à tous les êtres humains naissent égaux à de grande implication sur le fonctionnement de la société et sur la nature de l’être humain. C’est dire que tous les êtres humains ont les mêmes capacités de développement physique et mental sans différence et qu’ils peuvent se remplacer (du moins à la naissance) l’un l’autre sans conséquence. Ceci amène aussi la pensée que ceci reste vrai toute la durée de la vie de l’être humain, et pour tous les domaines. Et suivant cette réflexion nous avons tendance à traiter les êtres humains non pas comme des individus uniques avec leurs propres besoins, mais comme un individu générique membre d’une masse d’être égale et identique. Un bon exemple de cette situation, je crois, est le système d’éducation. Malgré que les recherches en psychologie montrent que les méthodes d’apprentissage des jeunes garçons et des jeunes filles sont très différentes notre système applique une seule méthode à tous.
En nous concentrant sur les êtres humains sont égaux n’oublions-nous pas qu’ils sont uniques et différents? Ne diminuons-nous pas notre dignité en nous considérant comme des êtres égaux? N’oublions-nous pas que nous sommes aussi libre? Peut-être devrions-nous parler d’équivalence des chances et des possibilités à la naissance plutôt que d’égalité. Prenons deux nouveau-nés, l’un à le potentielle de devenir un grand athlète et l’autre un grand chanteur ne devrait-il pas avant tout avoir la liberté de poursuivre ces potentielles (ou d’autres si cela leur change), poursuivre ces potentielles ne devrait diminuer leur dignité ni influencer sur droit dans la société.