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 Défi pour les fédéralistes

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compO.Gagnon




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MessageSujet: Défi pour les fédéralistes   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeVen 7 Mar - 22:55

C'est plus par curiosité que je lance ce défi.

Tout d'abord

Je suis souverainiste convaincu. Pour des raisons autant objectives et subjectives. Je respecte cependant toutes les opinions qui sont contraires aux miennes bien sûr. Cependant, je suis souvent déçu par l'abscence de solution de la part des fédéralistes (ici, je parle des partis politiques plus que des personnes, parce que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de poser cette question à un fédéraliste convaincu). Le seul à avoir apporté une solution de rechange c'est Robert Bourassa, politicien que je respecte pour cette raison (malgré que ça n'ait pas fonctionné).

Je m'explique :

Les fédéralistes considèrent la souveraineté comme une problématique ce qui est le cas d'une certaine façon si on veut rester à tout prix au sein du Canada. Mais à mon avis, la souveraineté est une solution à un problème.

Quel est le problème??
Et bien c'est un problème d'une part constitutionnel. Du fait que la confédération n'a jamais été signée par le Québec. Ce qui est une honte à mon avis pour tout bon Canadien qui se respecte. Et qui devrait être la risée de tous au niveau internationnal. Il y a aussi dans ce problème les ingérences du fédéral dans les pouvoirs des provinces ainsi que le déséquilibre fiscal. Ainsi, les provinces s'endettent pour que le fédéral puisse payer les siennes. Et les provinces perdent du terrain au profit d'une centralisation. Cette dernière affirmation est un danger pour la langue française. D'ailleurs selon mes connaissances, le Québec a été la province qui a le mieux réussi à garder ses pouvoirs.

D'autre part c'est un problème d'identité. Les québécois se sentent pour la plupart beaucoup plus québécois que canadiens. Il y a une grande différence de culture entre le Québec et le reste du Canada. Non seulement la langue est différente, mais les moeurs, les idéologies. Un ontarien m'a déjà dit qu'il ne voulait pour rien au monde que le Québec se sépare du Canada parce que ça ferait mourrir la gauche du pays. Et oui, la gauche est plus forte chez les francophones que chez les anglophones. Mais aussi parce que qu'est-ce qui différencierait le Canada des États-Unis sans le français du Québec??
Ces différences là on tendances à donner aux québécois un sentiment d'appartenance à la province et un sentiment de détachement du reste du Canada.


Donc, voici ma question :

Quelle serait une bonne solution de rechange à la souveraineté. Une solution règlant les problèmes décrits ci-dessus, mais au sein du Canada?

De cette façon, on pourrait avoir un vrai débat sur la souveraineté avec des projets des deux côtés.
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AstroSimon

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MessageSujet: Relever le Défi   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeLun 10 Mar - 11:59

Je ne me considère pas comme un fédéraliste convaincu, je suis plutôt quelqu’un qui après deux défaites de l’option croit qu’il est approprié de respecter la volonté de la majorité et de travailler à bâtir le pays qui fut choisi : le Canada. Malgré tout je vais tenter de relever le défi lancé par monsieur compO.Gagnon et offrir des nouvelles options pour le Québec. Par contre avant de faire ceci je me dois de discuter du préambule du défi.

Bien qu’il soit vrai que le Québec n’ait pas apposé sa signature au rapatriement de la constitution en 1982, ni aux modifications qui lui furent apportées je ne crois pas que cette situation fasse du Canada un pays risible. La raison de ce désaccord est fort simple, bien que le Québec ait symboliquement montré son désaccord en ne signant pas le document, il a en pratique montré son accord d’un manière flagrante en profitant des clause de la nouvelle constitution qui lui était avantageuse. En somme le Québec s’oppose à cette nouvelle constitution mais seulement quand celle-ci ne fait pas sont bonheur.

Dans le cas des problèmes d’ingérence dans les pouvoirs provinciaux, du « déséquilibre fiscal » et de la centralisation fédérale, il faut noter qu’une grande partie de ces problèmes peuvent être associé à un parti politique particulier : les libéraux fédéraux. Je ne veux pas faire un lien trop fort avec ce parti par contre puisqu’il pourrait s’agir d’une question d’opportunité plutôt que d’une question de volonté du parti, simplement car les libéraux furent au pouvoir pour une majorité de l’histoire du Canada. De plus, bien que le « déséquilibre fiscal » soit un thème à la mode j’ai besoin d’être convaincu qu’il ne s’agit pas seulement d’une « phrase choc » utilisée pour chercher des votes.

Finalement, la différence culturelle entre les Canadiens et les Québécois… bon je dois être un assimilé, vendu, connard et autre épithète dénigrant car sérieusement je n’en vois pas une très grosse. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, je vois une différence de culture entre les Ontariens et les Québécois, en fait entre les Ontariens et le reste du Canada, mes voyages et mes amis/connaissances de d’autres provinces ont une culture très semblable à la mienne, malgré la différence de langue, les différences étant plutôt cosmétiques (par rapport aux icônes) que de fond.

compO.Gagnon a écrit:
Un ontarien m'a déjà dis qu'il ne voulait pour rien au monde que le Québec se sépare du Canada parce que ça ferait mourrir la gauche du pays. Et oui, la gauche est plus forte chez les francophones que chez les anglophones. Mais aussi parce que qu'est-ce qui différencierait le Canada des États-Unis sans le français du Québec??

Oh ironie! Le Québec est une des provinces qui a voté le plus souvent à droite du Canada, premièrement avant l’arrivé du bloc par des votes pour le parti conservateur (pré fusion avec le reform party) et maintenant par des votes pour le bloc (parti formé majoritairement d’anciens conservateurs!). De plus, la gauche et la droite canadiennes sont somme toutes des illusions, nos partis politiques sont tous de centre avec des tendances plus ou moins fortes vers un des pôles politiques. Qu’est-ce qui différencierait le Canada des Etats-Unis sans le français du Québec? La culture Canadienne, la langue (car l’anglais Canadien est différent de l’anglais États-Unien), les mentalités vis-à-vis les armes à feu, les mentalités environnementales, le détachement entre l’état et la religion, le type de production d’électricité, la manière de faire des échanges commerciaux avec le reste du monde, l’intégration des nouvelles technologies, l’assimilation d’internet, le climat, le rôle de l’armée dans le culture Canadien, l’histoire du Canada, ai-je besoin de continuer?

Maintenant parlons un peu de ma tentative de relever le défi, je dois premièrement dire que comme le problème est constitutionnel mes solutions vont impliquer des changements à la constitution canadienne. SVP, n’utilisez pas l’argument que de tels changements sont difficiles à effectuer pour démolir mes suggestions ça ne serait pas les considérer de bonne foi.

Première Suggestion : Fédéralisme Canadien

Ma première suggestion est simple : respectons la constitution canadienne en ce qui a trait aux pouvoirs des provinces et du fédéral. La majorité des doléances du Québec relèvent de pouvoirs qui furent appropriés par le gouvernement fédéral dans des périodes de crise et qui ne furent pas relâchés après le passage de la crise. Un conseil des provinces agirait comme gardien des droits des provinces vis-à-vis le gouvernement fédéral. L’article de Wikipédia montrent les droits et pouvoirs des divers paliers de gouvernement canadien.

Bon je dois dire que ceci n’est probablement pas la solution idéale mais il pourrait s’agir d’un bon premier pas vers une meilleure entente.

Deuxième suggestion : Fédéralisme d’arbitrage

Dans cette deuxième suggestion je redéfinis complètement le fédéralisme canadien premièrement en retirant au niveau fédéral tous ses pouvoirs sauf : les relations internationales, l’armée, la monnaie, un pouvoir d’emprunt d’urgence, la définition des standard pan canadien (unité de mesure, disponibilité des langues officielles) et un pouvoir d’arbitration entre les provinces. Les provinces obtiendraient l’autorité complète dans tous les autres domaines sur leur territoire. Les provinces seraient responsables de prélever un impôt et/ou des taxes et de fournir au gouvernement fédéral un montant propositionnel à sa population pour payer les institutions fédérales. Aussi, une fraction des revenus des provinces serait engrangée dans une caisse (de juridiction fédérale, mais dont l’argent appartiendrait aux provinces) pour être redistribué entre les provinces au début de l’année fiscale pour équilibrer les finances et les services offerts de province en province. Un remplacement à la péréquation actuelle.

Troisième suggestion : La République Canadienne

Simplement faire un changement pour une république en redéfinissant une nouvelle constitution qui devra être adopté à l’unanimité par toutes les provinces et d’une manière majoritaire par un référendum des habitants du Canada.

Quatrième suggestion : La Monarchie Canadienne

Cette suggestion n’est pas tout à fait de moi, elle provient plutôt de Pierre un de mes amis et le frère de l’Ours de Bretagne, mais qui a un certain charme par la puissance des symboles. Il s’agirait de se débarrasser de la monarchie britannique, qui est désintéressée au Canada et dont la distance retire son pouvoir de symbole pour le peuple Canadien et d’instaurer une monarchie complètement canadienne avec un souverain noble Canadien et des princes pour chaque territoire et province. Comme dans la monarchie présente leur pouvoir ne serait que symbolique, mais en tant que symbole leur influence peut être très importante pour l’unité du pays (regarder le cas de la Belgique). Le souverain serait un jeune enfant Canadien éduqué par l’état dans les idéaux Canadiens et les principes de noblesse et à sa majorité prendrait sa position. Il aurait le pouvoir de nommer des nobles et de décider de sa succession, il serait la figure de prou du Canada et aurait les mêmes responsabilités et privilèges que les représentants de la Reine actuelle.

Voilà ce sont les seules suggestions qui me viennent en tête pour le moment, si j’en trouve d’autres, je les afficherai ici. Je tiens aussi à demander : Existe-il des solutions que le Canada pourrait proposer qui vous satisferait monsieur compO.Gagnon?
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compO.Gagnon




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MessageSujet: Re: Défi pour les fédéralistes   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeLun 10 Mar - 15:18

Premièrement, je ne suis pas d'accords avec toi sur quatre points.

Premiement, tu peux me tutoyer, je suis sûrement au moins de ton âge, sinon plus jeune alors...Wink Je comprends et respecte ton grands respect pour les autres membres, mais je te dis que ce n'est pas essentiel ici, le tutoiement rend les relations plus chaleureuses à mon avis.

Deuxièmement, je suis dans le domaine de la culture et je vois des diférences culturelles entre les deux. Cependant, je ne veux pas aborder le sujet plus amplement, parce que ça décuplerait mon texte.

Troisièmement, je ne suis absolument pas d'accord sur l'idée de la monarchie. Je crois que ce serait inutile et comme le Canada n'a pas d'histoire monarchique qui lui est propre, le symbole ne serait pas aussi viable.

Quatrièmement, lorsqu'on parle de gauche/droite, il ne faut pas oublier tous les filets sociaux que nous avons aux québec qui ne sont pas aussi bien développés dans le reste du Canada, la santé publique et l'éducation post secondaire plus accessible financièrement. Ce sont des procédures qui ont été choisies dans le passé et qui révèlent de la gauche. Effectivement, il y a un fort virage à droite au Québec par rapport aux années passés et, du côté des avantages sociaux, les autres provinces ont beaucoup plus à gagner que nous. Cependant, je déplore la mentalité des québécois qui regardent ce qui se passent ailleurs et qui voient toujours l'herbe plus verte chez le voisin. Je vois souvent certaines comparaisons faites qui ne peuvent nous amener qu'à une détériaration des acquis que nous avons. Je crois qu'il faut toujours aller de l'avant à tenter d'améliorer ce que nous avons.


Il manque un truc très important à mon sens : un réel bilinguisme pancanadien. Le responsable des langues à Ottawa en a déjà discuté, je ne me rappelle plus de son nom, mais bref, il déplorait le peu d'importance qu'avait le français dans le Canada. Je pense (bien qu'étant utopique) qu'il serait bien de viser une majorité de canadien bilingue. Et ce détail enlèverais, à mon avis, bien des arguments et de la vigueur au mouvement souverainiste. Je crois que si j'étais fédéraliste, c'est ce que je viserais en plus de grosso modo les suggestions que tu as apportées à quelques différences prêt. Je le viserais parce que c'est la seule façon d'essoufler le mouvement souverainiste tout en règlant les problèmes vicérales du Canada et de la relation Québec/Canada.

Malheureusement, ou heureusement ça dépend du point de vu. L'idée d'avoir mon pays: le Québec me charme et, je crois plus à la possiblité de la souveraineté qu'à celui de l'accord avec le Canada. Ça ne veut pas dire que je me batterais pour éviter de règler les problèmes du Canada si l'occasion se présentais.



P.S. sans vouloir te blesser, je te suggère de relire tes textes, parce que certaines phrases ont une bizarre de construction et demandent d'être lues plus d'une fois avant d'être comprises. C'est drôle pour moi de dire des choses comme ça, parce que je n'étais jadis pas très bon en français.
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Fleurisa

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MessageSujet: RE   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeMer 12 Mar - 1:05

Je n'ai pas encore tout lu, mais, euh, la monarchie, là, non... Et puis je trouve ça complètement inhumain d'imposer à des gens d'être des symboles sans leur consentement. Ils naissent symboles, on les éduque en symbole, ils meurent symboles et finalement ils n'ont jamais été maîtres de leur destin, n'ont jamais faits de choix pour eux et n'ont toujours été que symboles, et après on va parler de liberté, non, mais...

Ah, bien je l'ai déjà dit, je suis souverainiste pour des raisons purement sentimentales. C'est un sentiment d'appartenance qui ne changera pas même en faisant le tour du monde. Et faut croire que Simon et moi on n'a pas rencontré les mêmes Canadiens. J'en ai rencontré deux dans ma vie, je me suis dit que si tous les Canadiens étaient comme ça, je croirais au Canada. Je serais fière d'être Canadienne et je me considérerais Canadienne avant d'être Québécoise. Mais ce n'est pas le cas.

J'aime bien le Canada. C'est un pays très différent des États-Unis sur plusieurs points. Ça fait d'ailleurs très longtemps que je veux le visiter. Oui, oui, j'aime le Canada.

Mais mon pays dans mon coeur, c'est le Québec.

C'est tout.

C'est mon seul argument pour être souverainiste.

Je ne crois pas que les Québécois aient choisi le Canada lors des deux derniers référendums. Je ne crois pas que les questions donnaient un choix. Ce n'était pas : Choisis ton pays a) le Québec b) le Canada.

Si on fait cette question-là je crois que les fédéralistes pourraient avoir des surprises... (en fait il faudrait ajouter un c) toutes ces réponses Wink )

Je crois que les Québécois ne sont pas encore prêts à choisir la souveraineté comme option. Ça prendra du temps, mais je suis convaincue qu'elle se fera tôt ou tard. J'espère être encore de ce monde pour voir ce jour arriver.

Nous étions Français, ils étaient Anglais, nous sommes devenus Canadiens; ils sont devenus Canadiens, nous sommes devenus Canadiens français, puis Québécois.

On n'a jamais été faits pour être dans le même pays, on a toujours été faits pour être des voisins.

Je les aime mes voisins. J'aime même mes voisins américains du sud. Quand je suis partie un an en exil et que j'ai vu le drapeau américain à l'aéroport d'Honolulu, après un an, j'ai pleuré. Oui, oui. J'ai pleuré. J'étais presque de retour chez moi. Je n'ai jamais été aussi contente de voir un drapeau américain de toute ma vie!

J'avais retrouvé des 25¢ et aussi des pièces stupides de 1¢ (ailleurs dans le monde, vous savez, ils arrondissent). J'étais vraiment impressionnée par les pièces de 1¢.

Enfin. Moi je n'ai aucun argument rationnel, je n'en aurai jamais non plus.

Je crois qu'il faut agir dans l'intérêt du peuple et respecter sa décision s'il n'est pas prêt. Cesser de faire la guerre au Canada, ça ne règlera pas les problèmes. Aux dernières nouvelles on fait partie du même pays.

Je commencerais par foutre la reine dehors et changer le système électoral.

Je crois qu'il faut trouver les solutions à l'intérieur du Canada, la souveraineté viendra tôt ou tard.

Le problème souvent je trouve dans le mouvement souverainiste, c'est qu'ils voudraient qu'elle se fasse tôt. Mais un pays, ça prend du temps à construire. Et on le construit bien avant de voter OUI à un référendum.

Et on le construit tous ensemble, quelles que soient nos opinions politiques.

N'empêche que j'ai des doutes sur le fait qu'on aura une politique saine au Québec, tant qu'on aura des partis politiques divisés par leur position constitutionnelle (fédéraliste/souverainiste) et pas leurs idées fondamentales.

Parce que je ne considère pas la souveraineté comme une idée fondamentale...

Je crois que le pays du Québec est dans l'inconscient collectif des Québécois ;P On va avoir notre petite pancarte QUÉBEC à l'ONU, et l'hymne national québécois aux jeux olympiques Very Happy Ça prendra 350 ans s'il le faut, mais... ! Wink
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Pierre P.

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MessageSujet: Re: Défi pour les fédéralistes   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeJeu 13 Mar - 16:40

Malheureusement, moi non plus je ne me considère pas fédéraliste. Humpf! Alors un moment donné, je devine qu'un vrais de vrais Capitaine Canada va relevé le "Défi pour les fédéralistes".

D'ici là par contre, je peux vous dire pour ma humble part, pourquoi je ne suis pas un séparatiste/souverainiste québécois en 2008.

Oui, oui, j'ai voté pour l'indépendance du Québec lors du dernier référendum. J'ai même donné de mon temps bénévolement au mouvement pour le OUI.

Mais là... En bref, en court, je ne le referais pas. Pouquoi ? Parce que présentement, les mouvements séparatistes québécois, sont selon moi;

- Des nationalistes-socialistes (anciennement appelé na-zi en allemagne), qui cultivent une différence basé sur la culture et la langue (comme l'ancien partis nationaliste-socialiste allemand). Des mouvements extrémistes qui veulent notre bien et qui vont tout faire pour l'avoir.

- Des regroupements qui rêve d'un état similaire à Cuba en fonctionnement.

- Des regroupements qui crois que je ne suis pas patriote ou Québécois de coeur si je ne pense pas comme eux.

-Des mouvements qui sont non seulement d'accord que le gouvernement actuel me prenne 50 % de tout ce que je gagne, mais qui me disent qu'ils vont en prendre encore plus si je leurs fais confiance.

- Des mouvements qui me disent qu'ils en veulent toujours plus de mon argent, soit disant pour ceux qui en ont moins, ha! Ou pour un grand bien collectif et social déterminé par eux (pour mon bien, sans mon avis et ou consentement).

- Des mouvements qui veulent me dire où/quand et comment me faire soigner, garder mes enfants, me déplacer, quoi lire, quoi regarder, contrôler mon accès sur Internet, quoi dire, et surtout quoi ne pas dire, et bien sûr... Quoi penser.

Voyez-vous, un état québécois similaire à celui présenté dans 1984 dirigé par l'équivalent du ENSOC (english socialism) me fais peur.

C'est bien beau de dire je veux un pays pour avoir un pays. De lancer des fleurs de lys dans les air et de pleurer de joie. Mais la réalité, c'est que tant et aussi longtemps qu'une majorité de gens au Québec ne feront pas confiance au leaders d'un mouvement pour l'indépendance, il ne l'appuiront pas. Aussi simple que ça.

Si vous pensez que le support à une idée d'indépendance du Québec tiens à un "il préfère le Québec, ou il préfère le Canada", à un " les méchants anglais m'ont fait de la peu-peine"... Vous vous mettez le doigt dans l'oeil.

Voyez-vous, quand tu gagne un maigre 30 000$ à 40 000$ par année. Qu'un coup payé, il t'es emputé 50% de ton salaire (impôt, taxes, cotisations, etc), que tu donne une pension allimentaire à ton ex, que tu paye pour la garderie, les dents, tu tiens ta maison en états, ton auto juste assez bonne pour aller travailler, etc. Hé bien je peux vous assurer que tu prends le temps en hos... de lire les projets d'indépendances avant de suporter une option ou l'autre.

Pourquoi ? Parce que ce n'est plus que du pelletage de nuage. C'est du très concret. Qu'est-ce que ça me donne ? Qu'est-ce que ça m'enlève ? Est-ce que j'en ai les moyens ? Quel seront les conséquence possibles sur ma famille ?

Quand tu lis que si l'indépendance à lieux, on se retrouveras avec un appareil étatique doublé (lire double des coûts), et que ce nouveau gouvernement, d'un nouvel état, veut encore plus s'ingérer dans ma vie professionnelle/sociale/personnelle/familiale... Non merci!

Bien oui! Me semble moi que je vais donner les clefs de ma province à des petits Staline, des petits Mao, des petits Castro. Ha!

Je suis pas mal plus prêt à me battre pour protêger mes droits, et ceux que j'aime, que pour le pays du Québec. Pis les gens qui comme moi sont en pleins millieux de leurs vies (4? ans), et qui ne vivent pas de subventions, qui ne vont plus à l'école, mais qui plutôt gagne leurs pains (et celui de leurs enfants) à la sueur de leurs c... Sont pour la grande majorité, de mon avis. J'vous en passe un papier.

Présentez moi du monde réalistes. Des gens qui ont compris que les extrèmes sont à proscrires. Des leaders qui parlent aux gens qui paieront pour leurs idées et projets. Des mouvements qui savent qu'on est en 2008, et qui comprenne la réalité des monsieurs et madames tout le monde du Québec. Des gens connectés. Pas des pelleteux de nuages. Et là! Vous aurez un appuis.

Dans le domaine qui nous intéressi ici, le défi a et sera, toujours pour les séparatistes mes amis. Ceux qui veulent que ça change, doivent gagner la confiance de ceux qui peuvent effectuer le changement.
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compO.Gagnon




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MessageSujet: Exagération!!!   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeJeu 13 Mar - 19:53

Euuh, Je crois M. Pierre P. que vous êtes passé un peu à côté de mon objectif ici. Mon point était de constater qu'il y avait un problème politique au Québec et au Canada à laquelle les fédéralistes ne proposent aucunes solutions.

La seule solution présentée est celle des souverainistes. Et j'aimerais sincèrement qu'il y ait un vrai débat à savoir non seulement si on reste dans le Canada ou non, mais dans le cas où on y reste, quel genre de Canada on veut bâtir. Comment créer une certaine forme d'unité et de sentiment d'appartenance pour tous. Bref, qu'est-ce que les deux idées ont à nous offrir.
Mais surtout, qu'on puisse règler ce problème qui paralyse la politique autour de la question de la séparation depuis 20 ans et que, on puisse commencer à parler des vrais affaires en politique.

Je pense que vous exagérez sur plusieurs points. Je suis conscient que les partis politiques qui nous sont présentés sont grosso modo du pareil au même. Et est-ce qu'on peut comparer Pauline Marois à Staline, je ne crois pas est-ce qu'on peut dire qu'elle est incompétente : OUI. Devrait-elle devenir premier ministre d'une province: Non et encore moins d'un pays. Et je dis la même chose pour M. Charest et Dumont d'ailleurs.

Est-ce que je suis nationaliste : Oui, est-ce que je suis socialiste : Oui, est-ce queje suis Nazi : NON. Je pense que vous devriez réviser ce qu'était le mouvement Nazi. C'était une négation du capitalisme, une négation du communisme et une aprobation d'une race supérieur. Je ne considère pas qu'il y ait une meilleure race qu'une autre. Toutes s'équivalent malgré leurs différences. Le socialisme selon moi c'est un capitalisme modéré. Une sorte de juste milieu entre le libéralisme et le communisme (selon Marx et non selon Staline ; Staline n'ayant jamais appliqué un vrai communisme, mais plutôt instaurer une nouvelle aristocratie en Russie). Le nationalisme c'est un sentiment d'attachement à une idée que l'on nomme pays ou nation. Il est tout à fait possible d'intégré de nouveaux arrivants dans cette sorte de famille.
De plus, je ne me sens pas brimé au point de vue de ma liberté d'expression ou de ma liberté d'agir. La seule chose qui m'empêche de faire ce qui me plait ce sont mes valeurs, ma situation financière et mes choix. Le gouvernement n'a rien à voir la dedans. Quoique, bien sûr certains choix gouvernementaux influencent nos vies. Mais ce ne serait pas différent si on était aux États-Unis ou en France. Que l'on soit dans le Canada ou non, ce sera toujours le cas.


Je ne suis pas convaincu que si on enlève tous les services offert à la population contre une grande baisse d'impôts vous seriez gagnant au bout du compte. Si vous aviez à payer pour l'éducation de vos enfants, pour les soins de santé de vos enfants, etc. Quoique peut-être que oui, je ne connais pas votre situation. Il est vrai que dans un système social-démocrate, certains sont perdants et d'autres gagnants, mais dans un système néo-libéraliste, c'est la même chose, simplement ce n'est pas les mêmes personnes. Est-t'il préférable de favoriser les plus riches pour qu'ils s'enrichissent de plus en plus et que les plus pauvres s'appauvrissent de plus en plus?? Ou de faire une certaine redistribution de la richesse??

Je vous envoue que je me sens attaqué ici, parce que oui, je suis aux études et oui, s'il n'y avait pas le système d'aide financière aux études je n'étudierais plus. Donc, pour le moment je profite du système c'est vrai. Cependant, lorsque je serai sur le marché du travail, j'aurai en théorie un salaire assez élever et donc beaucoup d'impôts à payer et ainsi, je rembourserai ma dette à la société. En conclusion, si on regarde à court terme, vous contribuez effectivement à payer mes études, mais à plus long terme, est-ce vraiment le cas??
Je vois la social démocratie comme une sorte de société d'entraide. Mais aussi une société dans laquelle ont paient beaucoup pendant notre période active pour avoir une situation acceptable lorsqu'on ne l'était pas ou qu'on ne le sera plus.

Je ferme ici la parenthèse sur les impôts et la redistribution de la richesse.


Mon intérêt pour l'indépendance n'est pas lié à une question historique sur le fait que les anglais nous ont oprimé après la conquête et blablabla. Mais, je réitère mon point : il y a un problème à règler et ce n'est ni en insultant les gens qui veulent rester dans le Canada ni en insultant ceux qui croient qu'il est mieux de partir qu'on le règlera.


Par rapport à ce que tu as dis Isabelle:

Je ne crois pas que les Québécois aient choisi
le Canada lors des deux derniers référendums. Je ne crois pas que les
questions donnaient un choix. Ce n'était pas : Choisis ton pays a) le
Québec b) le Canada.


Je rappelle que en gros le dernier referendum était à 50/50. Ceci montre bien l'indécision des québécois. Et j'ajouterais que si j'étais fédéraliste, je m'alarmerais beaucoup plus que ce que les représentants du mouvement le font.

Je crois que les Québécois ne sont pas encore prêts à choisir la souveraineté comme option.

Personnellement, je crois que les québécois ont peur de cette option, possiblement avec raison. Mais, il y a aussi un autre facteur. Lorsque le mouvement a été initié, ce sont nos parents qui l'ont fait et ils n'avaient rien à perdre au fond, ils étaient étudiants, n'avaient ni maison, investissements, enfants, etc. Maintenant la situation est différente et ça pèse lourd dans la balance puisqu'ils sont très nombreux (je dis ceci dans un sens nullement péjoratif, c'est un fait et, ce sont des québécois au même titre que moi et ont droit à leur opinion). Et je ne sais pas si sans une gaffe impardonnable du fédéral ça puisse se produire de si tôt. D'une certaine façon, la personne qui a le mieux servit la cause souverainiste c'est Pierre-Eliot Trudeau parce qu'il a tout fait ce qui était en son pouvoir pour garder le Québec dans le Canada, il a tout fait ce qui était en son pouvoir pour nous dégouter. Bref, j'espère que je pourrais vivre quelques années dans mon pays : le Québec, mais je ne sais pas si ça va arriver. Et si ça arrive, je crois que ce sera nos enfants qui vont le faire.


Alors, pour les gens qui veulent relever mon défi, je le réitère

Quelle serait une bonne solution de rechange
à la souveraineté. Une solution règlant les problèmes décrits dans le premier message de cette rubrique, mais au sein du Canada?
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AstroSimon

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MessageSujet: La seule vraie solution?   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeMer 19 Mar - 16:39

J’utilise le vouvoiement pour tenter de garde mon propos neutre et pour m’adresser aux autres personnes qui pourraient avoir la même opinion que l’auteur d’un billet. Aussi cette forme de politesse permet de placer une distance entre la personne les lisant et les propos. Je crois que ceci diminue la probabilité que les propos soient vus comme une attaque personnelle ou que des émotions et intentions absentes des propos y soient associées.

La question culturelle est une question qui me fascine beaucoup, je n’œuvre pas dans le domaine, mais je me suis toujours demandé si les différences entre Québécois et Canadiens étaient vraiment plus grandes qu’à l’intérieur du Québec même. En sommes, sommes-nous plus différents des Ontariens ou des habitants de la Colombie-Britannique que nous le sommes des habitants des diverses régions du Québec? Il y a de grandes différences culturelles à l’intérieur du Québec, prenez la Beauce et le Lac Saint-Jean par exemple. Vous y voyez deux facettes très différentes de la vie québécoise et pourtant on ne parle pas de séparer la Beauce, du Lac Saint-Jean.

Au sujet des filets sociaux qui sont plus développés au Québec, ce n’est, je crois, que partiellement vrai. Oui, l’éducation postsecondaire québécoise est moins coûteuse par contre, elle est aussi beaucoup moins bien financée par la société que celle d’autres provinces. Pour ce qui est du système de santé, je ne suis pas sûr que le système québécois soit si différent du système canadien, il ne faut pas oublier que le principe de la gratuité des soins de santé fait partie des lois fédérales. Il y a quelque chose qu’il faudrait peut-être se rappeler, quelquefois l’herbe est effectivement plus verte chez le voisin. Je crois pour ma part que les « acquis » ne sont pas synonymes de bonne chose et qu’il pourrait être bénéfique d’en abandonner.

Au sujet des référendums passés oui, il est vrai, la question n’était pas choisissez votre pays : a) Canada et b) Québec. Elle était : voulez-vous quitter le pays qu’est le Canada pour faire un pays nommé Québec? Ce qui est presque la même chose, et les Québécois par une majorité de votes ont choisi de rester à l’intérieur du Canada. Oui, le référendum de 1995 fut très serré, mais inversez les proportions et les souverainistes déclarent la souveraineté. Si la marge est suffisante dans un sens pour déclarer une victoire de la souveraineté, elle est tout aussi suffisante pour déclarer la victoire du fédéralisme. Ceci ne veut pas dire que le fédéralisme n’a pas besoin de changement ou de modification, mais que les habitants du Québec on choisit majoritairement de demeurer dans la fédération plutôt que de devenir un pays souverain.

Bon avant de terminer ce grand nombre d’idées discontinues je voudrais discuter de la perspective du bilinguisme pancanadien. C’est une chose qui me tient beaucoup à cœur et je voudrais effectivement voir un vrai bilinguisme canadien ou peut importe ou l’on se trouve au pays les deux langues officielles sont disponible et utilisé. Malheureusement, le plus gros obstacle à cette réalisation est selon moi le Québec, ou plus exactement les souverainistes intégristes de la langue française. Ceux qui ont décrié l’honorable Pauline Marois lorsqu’elle proposa une réforme de l’apprentissage de l’anglais pour assurer le bilinguisme des générations futures. Car il ne faut pas oublier qu’un bilinguisme canadien, passe par un bilinguisme du Québec et cette étape est considérée comme une tentative d’assimilation par beaucoup de Canadiens.

Finalement, vous avez considéré 3 de mes 4 propositions comme « acceptables », il serait possible d’en discuter? Si vous voulez des propositions claires, bien détaillées et qui pourraient changer le Canada, c’est ce qu’il faut faire, car présentement elles en sont au même stade que la souveraineté, des idées.
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MessageSujet: Hum...   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeJeu 20 Mar - 21:05

Simon, j'ai vraiment du mal à comprendre ton interprétation des résultats des référendums de 1980 et 1995.

Il y a une question. Et deux réponses :OUI et NON.

Selon moi, une seule de ces réponses est un point de non retour, et cette réponse est OUI.

Le NON n'est pas un point de non retour, la preuve est qu'il y a eu un référendum en 1980, les gens ont voté NON, et on y est revenus en 1995.

C'est pour cette raison que je ne crois pas que les Québécois ont CHOISI le Canada. Ils n'ont tout simplement pas choisi le pays du Québec. Mais ça ne veut pas dire selon moi qu'ils ont choisi le pays du Canada.

C'est comme dire OUI je quitte mes parents pour partir en appartement NON je ne pars pas. OUI je me tire une balle dans la tête NON je n'en tire pas. OUI je pars en voyage NON je ne pars pas. OUI je saute en parachute NON je ne saute pas.

Avec OUI tu ne peux plus revenir en arrière. Avec NON tu stagnes. Tu peux rester au même point, tu peux te questionner plus longtemps, tu réfléchis à la question, tu peux chercher d'autres solutions. Tant que ce n'est pas OUI on peut chercher.

Du moment que c'est OUI le choix est fait. Le NON est seulement le choix de ne pas dire OUI.

Peut-être qu'un jour on trouvera une solution qui fera plaisir à tout le monde, on aura peut-être un beau pays du Canada, bilingue, décentralisé, on vivra dans l'harmonie, le jour où les Québécois fêteront le Canada au lieu de déménager le 1er juillet, alors LÀ, j'y croirai. Je croirai que le Québec a choisi le Canada.

Mais je crois que le Québec n'a fait que remettre le questionnement à plus tard, parce qu'il n'est pas prêt.

Et je suis d'accord avec Pierre, moi non plus je n'ai pas envie de suivre les leaders actuels de la souveraineté. Et c'est une souverainiste convaincue qui parle...
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MessageSujet: Re: Défi pour les fédéralistes   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeMar 25 Mar - 0:40

Il serait effectivement intéressant de discuter avec plus de précisions sur les modalités d'une meilleure fédération canadienne, mais on rentre dans un univers qui, à mon avis, est beaucoup plus complexe ; et susceptible de plus de complexité et d'incompréhension s'il est discuté sur un forum. Je te suggère qu'on aborde ce sujet lors d'une rencontre et que l'on écrive les résultats sur le forum par la suite. Je crois que ce sera plus efficace et plus intéressant.

Bien sûr, le bilinguisme doit être promulgué partout et même au Québec, et je ne crois pas avoir dit nul part que tout les canadiens devraient parler français, mais j'ai bien dit qu'ils devraient tous être bilingues. Mais est-ce que ça doit absolument commencer au Québec??? Je crois que le phénomène de l'apprentissage de l'Anglais est plus avancé au Québec que l'apprentissage du Français dans le reste du Canada. Ce, pour la simple et bonne raison qu'il nous ai beaucoup plus nécessaire de le faire.

Ensuite, pour les différences culturelles et artistiques, le sujet est trop vaste et complexe pour que j'ai envie d'en débattre ici. Pour la simple raison que j'en aurais pour écrire un roman alors ...
Cependant, si jamais on se revois, je te suggère d'aborder le sujet et tu auras droit à mes théories sur le sujet mélanger avec ma passion pour les arts, la musique, etc.Smile


Finalement, je ne crois pas que le Canada excepterais de telles propositions à moins d'être acculé au pieds du mur. C'est pour cette raison que je crois que une bonne stratégie serait de donner un mandat à un gouvernement du Québec d'établir avec précision le type de fédération qui nous intéresse au sein du Canada et, si on ne peut l'avoir au sein du Canada, faisant face à un refus, ce gouvernement aurait l'autorisation de faire la séparation afin de créer le type de fédération qui nous intéresse. Je crois que dans une situation d'Ultimatum, le Canada pourrait plier et enfin avoir une vrai démocratie.

Bref, dire au gouvernement fédéral, avec l'appuie des autres provinces: nous voulons tel sorte de pays. Et si vous refusez et bien on se casse (pour la part du Québec, pour les autres et bien ce sera leur choix légitime).
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MessageSujet: Redistribution des pouvoirs   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeDim 30 Mar - 16:23

Je crois qu'un point important qui a été relevé dans le débat, c'est le sujet de la confiance. Je crois que dans le fond, je suis fédéraliste entre autres parce que je suis désabusée du système et de ses dirigeants. Je ne fais pas confiance aux partis politiques qui sont actuellement à la recherche du pouvoir et donc, je ne crois pas en leur capacité d'améliorer le sort des Québécois en faisant du Québec un pays souverain. J'ai tout aussi peu d'espoir en leur capacité de le faire à l'intérieur du Canada mais ça, c'est une autre histoire.

J'estime toutefois qu'un système, qu'il soit biologique, informatique ou encore politique, n'est en fait a) qu'un ensemble d'entrées, de processus et de produits et b) que sont tout est supérieur à la somme de ses parties. En bref, l'union fait la force! Aussi, on doit avoir non seulement des bonnes idées pour le pays mais aussi des manières constructives de les mettre en application pour obtenir des solutions satisfaisantes pour l'ensemble de la population. Je crois donc que ceci constitue l'essentiel du présent débat: quel processus serait le plus approprié pour que le fédéralisme devienne (parce qu'il ne l'est pas actuellement) approprié pour chacune des provinces. N'oublions pas que même dans l'Ouest du Canada, on entend des rumeurs de séparatisme. Le Québec n'est pas donc le seul à se questionner, ce qui appuie la pertinence de la problématique de notre fédération sous sa forme actuelle. Ça ne veut pas pour autant dire que la solution doit toucher les parties du système (les provinces) et non l'ensemble (le Canada).

Lors qu'AstroSimon dit: "je redéfinis complètement le fédéralisme
canadien premièrement en retirant au niveau fédéral tous ses pouvoirs
sauf : les relations internationales, l’armée, la monnaie, un pouvoir
d’emprunt d’urgence, la définition des standard pan canadien (unité de
mesure, disponibilité des langues officielles) et un pouvoir
d’arbitration entre les provinces." (AstroSimon) Qu'en est-il de la santé publique? Le Québec a déjà une instance de santé publique qui étudie la santé de sa population et qui fait un bon boulot pour recueillir les données spécifiques à la population québécoise. Santé Publique du Québec effectue des recommandations nécessitant des interventions de la part des intervenants et des politiciens de la provinces. Cependant, Santé Canada se charge (souvent de pair avec Statistique Canada) des études à plus grandes échelle (donc ayant un plus grand pouvoir de généralisation des résultats) et de la régulation des normes ayant trait à la santé des Canadiens. Je vous réfère donc à l'énoncé de mission de Santé Canada pour en connaître plus sur son rôle mais je crois fermement que ce ministère devrait conserver sa place au gouvernement. Santé Canada établit des normes de sécurité pour les canadiens... quel bordel ça serait si les normes concernant par exemple la qualité de l'eau ou de l'air variait d'une province à l'autre? J'imagine déjà les cauchemars que cela occasionnerait au comité arbitraire inter-provincial affraid

Donc je crois qu'on doit sérieusement analyser l'efficience des ministère fédéraux en lien avec leurs bénéfices réels pour chacune des provinces afin de déterminer si on doit conserver ces ministères, amender leur mission (ou leur financement) ou tout simplement rediriger leurs fonctions et leur financement vers les provinces.

Note: Le tout est supérieur à la somme des parties... Je crois qu'ensemble, on peut arriver à une solution! Même si je ne vis plus au Québec, ce forum m'intéresse beaucoup et me permet de mieux comprendre vos points de vue. Merci à tous de prendre le temps d'écrire, c'est très apprécié!rabbit
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MessageSujet: Ultimatum   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeJeu 10 Avr - 12:27

compO.Gagnon a écrit:
Finalement, je ne crois pas que le Canada excepterais de telles propositions à moins d'être acculé au pieds du mur. C'est pour cette raison que je crois que une bonne stratégie serait de donner un mandat à un gouvernement du Québec d'établir avec précision le type de fédération qui nous intéresse au sein du Canada et, si on ne peut l'avoir au sein du Canada, faisant face à un refus, ce gouvernement aurait l'autorisation de faire la séparation afin de créer le type de fédération qui nous intéresse. Je crois que dans une situation d'Ultimatum, le Canada pourrait plier et enfin avoir une vrai démocratie.

Je pense sincèrement que l’utilisation d’ultimatum pour obtenir ce que l’on désir est enfantin, une sorte de « t’es mort sinon je joue pu! » politique. Surtout qu’avec l’histoire de deux derniers référendums, le Canada pourrait facilement décider de considérer l’ultimatum du Québec comme un simple bluff et ignorer les demandes. Non, je crois que la seule façon de régler la crise constitutionnelle est de bâtir le Canada que nous voulons sans menacer de détruire le Canada si nous n’obtenons pas tous ce que nous désirons. Il faudra que le Québec et les autres provinces fassent des compromis, qu’ils soient prêts à revoir les fondements mêmes des législations et de la culture canadienne. Sans une négociation de bonne fois, sans menace de souveraineté si les choses ne sont pas totalement comme le veut le Québec, il sera impossible d’obtenir de construire un Canada acceptable pour tous.
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MessageSujet: La santé publique   Défi pour les fédéralistes Icon_minitimeJeu 10 Avr - 12:37

prettyflower a écrit:
Qu'en est-il de la santé publique? Le Québec a déjà une instance de santé publique qui étudie la santé de sa population et qui fait un bon boulot pour recueillir les données spécifiques à la population québécoise. Santé Publique du Québec effectue des recommandations nécessitant des interventions de la part des intervenants et des politiciens de la provinces. Cependant, Santé Canada se charge (souvent de pair avec Statistique Canada) des études à plus grandes échelle (donc ayant un plus grand pouvoir de généralisation des résultats) et de la régulation des normes ayant trait à la santé des Canadiens. Je vous réfère donc à l'énoncé de mission de Santé Canada pour en connaître plus sur son rôle mais je crois fermement que ce ministère devrait conserver sa place au gouvernement. Santé Canada établit des normes de sécurité pour les canadiens... quel bordel ça serait si les normes concernant par exemple la qualité de l'eau ou de l'air variait d'une province à l'autre? J'imagine déjà les cauchemars que cela occasionnerait au comité arbitraire inter-provincial

Personnellement, je crois que les normes et standard de santé entrent dans la section des pouvoirs fédéraux de définition de standard pan-Canadien. Il en serait probablement aussi de même pour la cueillette de statistique à grande échelle ou le ministère des Standards ferait appel aux organismes provinciaux pour entreprendre des études ou pour colliger leurs données. Finalement, il est possible que ma suggestion ne soit pas complètement appropriée et que d’autres compétences doivent exister au niveau fédéral. Une partie de la discussion devrait être sur ces propositions, peut-être les définir plus en détail.
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